Les erreurs les plus courantes en généalogie (et comment les éviter)

Quand on commence la généalogie, on est plein d’enthousiasme, prêt(e) à dénicher les secrets les mieux gardés de sa famille. Mais, soyons honnêtes, c’est aussi très facile de faire des erreurs qui ralentissent tes recherches ou t’embrouillent totalement. Voici donc un petit guide des 5 erreurs les plus fréquentes et, surtout, comment les éviter.

1. Ne pas noter ses sources

Tu tombes sur une information géniale : le métier de ton arrière-arrière-grand-père ou un surnom qu’on lui donnait. Sur le coup, tu te dis que tu t’en souviendras… et quelques semaines plus tard, tu te demandes où tu as bien pu trouver ça.

C’est l’erreur classique : ne pas noter ses sources. Et pourtant, c’est crucial pour retracer tes pas et valider tes découvertes.

Pour éviter ça, prends l’habitude de noter systématiquement où tu trouves chaque information. Que ce soit un acte d’état civil, un registre paroissial ou un témoignage de famille, écris tout. Tu peux utiliser des fiches, un carnet, ou même un fichier Excel si tu préfères le numérique. Crois-moi, ton futur toi te remerciera.

2. Croire tout ce qu’on trouve sur Internet

Internet, c’est pratique, mais c’est aussi un piège. Tu tombes sur un arbre généalogique tout fait en ligne (sur MyHeritage, Geneanet, Filae etc.), tu te dis : “Génial, je gagne un temps fou !”. Ils peuvent être une bonne piste, mais attention : ils contiennent souvent des erreurs qui ont été recopiées encore et encore. Cela peut venir d’homonymes, de dates mal rentrées, ou mal interprétées à cause d'écritures anciennes ou bâclées sur les actes.

Ces données doivent être prises avec des pincettes. Ce n’est pas parce que c’est sur Internet que c’est vrai.

Alors, que faire ? Utilise ces arbres comme des pistes, pas comme des vérités absolues. Vérifie chaque information en retrouvant les actes avant de l’ajouter à ton propre arbre. Oui, c’est plus long, mais au moins, tu auras des bases solides.

3. Ne pas s’organiser dès le départ

Tu commences avec quelques noms, quelques dates… puis ça s’accumule. Très vite, tu te retrouves avec des notes dans tous les sens, des bouts de papier un peu partout, et zéro logique. Et là, bon courage pour retrouver tes infos.

Je parle d’expérience : au début, je notais tout sur une petite feuille que j'ai fini par plier en quatre. Je l'ai posé et je me suis dit "Je m'en occupe ce weekend". Et bien sûr, je l’ai perdue et je suis passée à autre chose. Je l’ai retrouvée deux mois plus tard entre des papiers de banque, mais j’avais déjà tout oublié entre-temps.

Pour éviter ce genre de bazar, organise-toi dès le début. Utilise des fiches pour chaque ancêtre, un classeur pour ranger tes documents, ou des outils numériques pour centraliser tout ça. Avec mon Cahier GénéaSherlock, par exemple, tu as des fiches toutes prêtes pour noter et organiser tes recherches facilement.

4. Ne pas poser de questions à sa famille

C’est l’une des plus grosses erreurs. On se lance tête baissée dans les archives en ligne, mais on oublie la ressource la plus précieuse : notre famille.

Tes parents, grands-parents, oncles, tantes… Ils ont souvent des anecdotes, des souvenirs, ou même des documents que tu ne trouveras nulle part ailleurs. Si tu ne leur poses pas de questions, tu risques de passer à côté d’histoires uniques qui donnent vie à ton arbre.

Ma maman, par exemple, m’a raconté que sa grand-mère préparait parfois des tartines de camembert au four quand ils allaient chez elle. Elle a gardé cette habitude et me l’a transmise. Et aujourd’hui, de temps en temps, j’en fais aussi. Ce genre d’anecdotes, tu ne le trouveras jamais dans un acte, mais ça te rapproche tellement de tes racines !

Alors, prends le temps de les interroger. Prépare une liste de questions : “Qui étaient tes grands-parents ? Où vivaient-ils ? Quels métiers faisaient-ils ? Qu'est-ce que tu aimais faire avec eux ?”. Et si tu as des photos ou des lettres anciennes, montre-les-leur. Ils pourront peut-être te donner des détails incroyables… ou même une recette familiale. 😊

5. Se décourager trop vite

La généalogie, ce n’est pas un sprint. Parfois, tu ne trouveras pas tout de suite l’information que tu cherches. Un acte manquant, un nom introuvable, ou une branche qui semble ne mener nulle part… Ça arrive, et c’est frustrant.

Mais c’est aussi ce qui rend chaque découverte encore plus satisfaisante.

Le secret, c’est de ne pas abandonner. Si tu bloques, essaie une autre piste : explore les recensements, les actes notariés, ou les journaux locaux. Et si malgré tout, tu ne trouves toujours rien, fais une pause. Mets cette recherche de côté et continue à évoluer sur d’autres branches ou d’autres personnes. Ça m’est déjà arrivé plusieurs fois de revenir sur un ancêtre des jours, voire des semaines plus tard, et de tomber enfin sur l’élément que je cherchais… ou même sur quelque chose d’encore mieux !

Parfois, on ne s’en rend pas compte, mais on cherche tellement qu’on finit par ne plus voir une information qui était pourtant sous notre nez. La clé, c’est de ne pas se décourager, de respirer un peu, et de revenir plus tard avec un esprit plus clair. Chaque petit détail compte pour reconstituer le puzzle de ton histoire familiale, alors célèbre chaque avancée, aussi petite soit-elle. 😊

La généalogie, c’est une aventure incroyable, mais elle demande un peu de méthode pour bien commencer. En évitant ces 5 erreurs, tu as déjà fait un grand pas vers des recherches plus efficaces et plus plaisantes.

Si tu débutes ou si tu veux poser des bases solides sans te perdre, mon guide gratuit est fait pour toi. Dedans, tu trouveras un pas à pas clair, des astuces pratiques et des conseils pour démarrer du bon pied.

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